Ce guide fait partie de notre dossier complet sur les freins de langue. Découvrez aussi :
Votre bébé présente un frein de langue restrictif confirmé par un professionnel ? Il est peut-être temps d’envisager une frénectomie. Cette page vous explique à quoi vous attendre, du choix du praticien à la réalisation du geste en toute sécurité.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, permettez-moi de rappeler encore une fois que seuls les freins de langue restrictifs, qui limitent véritablement la mobilité de la langue, doivent faire l’objet d’une opération.
Si l’enfant ne présente aucun symptôme, il est tout simplement inutile d’opérer.
Lorsque l’existence d’un frein restrictif est établie par un professionnel, il est temps de vous mettre à la recherche d’un praticien compétent pour pratiquer l’intervention.
Il est essentiel de noter que tous les pédiatres, ORL ou dentistes ne sont pas formés à traiter les freins de langue. Cette spécialité demande une formation supplémentaire et une mise à jour constante des connaissances.
Le professionnel ayant posé le diagnostic (consultante IBCLC, dentiste formé...) pourra souvent vous orienter. Vous pouvez aussi consulter des groupes d’échange entre parents, comme ce groupe Facebook, pour recueillir des recommandations fiables.
Assurez-vous que le praticien maîtrise les différents types de freins (antérieurs et postérieurs) et l’importance des soins post-opératoires.
Le jour J, le praticien confirme le diagnostic, discute de la technique utilisée et vous informe sur le suivi.
La frénectomie dure entre 15 secondes et 2 minutes. Dans la plupart des cas, aucun anesthésique n’est requis, mais un gel local peut être utilisé.
La coupe peut se faire à l’aide de ciseaux, d’un laser CO2 ou d’un électrocoagulateur. Le laser est souvent préféré pour sa précision et son absence de saignement, mais tous les outils sont efficaces entre de bonnes mains.
Bébé pleurera probablement brièvement, mais un retour rapide au calme est courant. Si vous allaitez, mettez-le au sein dès que possible pour le rassurer et tester la nouvelle succion.
L’amélioration peut être progressive : une bonne tétée aujourd’hui, deux demain... Le protocole post-opératoire est crucial pour stabiliser les résultats.
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