Cette page regroupe les réponses aux questions les plus fréquentes que se posent les parents concernant le frein de langue. Elle fait partie de notre dossier complet sur le frein de langue, qui couvre les symptômes, le diagnostic, les traitements et les soins post-opératoires.
Il semble que la présence ou non d’un frein de langue restrictif ait effectivement un caractère héréditaire. Même si les études en sont encore à leurs débuts, il semblerait que le processus d’apoptose incomplète puisse se transmettre d’une génération à l’autre.
La prévalence semble effectivement en hausse, mais il est difficile de distinguer entre une meilleure détection par les professionnels de santé et une réelle augmentation des cas. Des facteurs épigénétiques liés à notre environnement ou notre alimentation pourraient jouer un rôle, mais cela reste à démontrer scientifiquement.
Certains signes comme des douleurs pendant l’allaitement, des crevasses, une faible prise de poids ou des troubles digestifs peuvent mettre sur la piste. Seul un professionnel formé peut poser un diagnostic fiable après un examen clinique.
La frénectomie est une procédure rapide (quelques secondes) avec peu de risques. Un inconfort est possible pendant quelques jours, mais la douleur est généralement modérée et passagère.
Le frein de langue peut provoquer des troubles de l’allaitement, de la digestion, du langage, du sommeil ou du développement facial. Les conséquences peuvent apparaître dès la naissance ou plus tard dans l’enfance.
Oui, si le frein est restrictif. Même sans allaitement, cela peut poser problème pour l’alimentation, la respiration, la parole ou la posture.
L’intervention peut être faite dès les premiers jours de vie. Plus elle est faite tôt, plus les résultats sont généralement simples et rapides. Elle peut aussi être pratiquée plus tard, avec un suivi adapté (orthophonie, soins post-opératoires, etc.).
Oui, s’il n’y a pas d’étirements post-opératoires réguliers. Il est crucial de suivre les recommandations de soins pendant les semaines qui suivent la frénectomie pour éviter le recollement du frein.
Des étirements de la langue plusieurs fois par jour, pendant 2 à 3 semaines, sont essentiels pour une bonne cicatrisation. Il est aussi recommandé de consulter une consultante en lactation, un chiropracteur ou un orthophoniste si nécessaire.
Oui. Une consultante en lactation peut vous guider pour la succion, un chiropracteur pour relâcher les tensions corporelles et un orthophoniste pour corriger les éventuels troubles du langage.
L’intervention dure de 15 secondes à 2 minutes selon la technique utilisée (laser, ciseaux...). Elle est souvent réalisée en ambulatoire et ne nécessite pas d’anesthésie générale. Un praticien expérimenté vous expliquera chaque étape en amont.